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Souterrains-refuges de l’ouest de la France
Creusées dans les campagnes de l’ouest et du sud-ouest de la France durant les guerres de la fin du Moyen Age (du XIe au XVe siècle) puis les guerres de Religion, les souterrains-refuges constituaient des forteresses souterraines de proximité conçues pour abriter une communauté (habitants d'une ferme, d'un hameau, d'une maison forte ou d'un petit château) ainsi que ses moyens de subsistance (bétail, grains). Ils devaient permettre à ces hommes de survivre en fournissant, le cas échéant, une défense suffisamment efficace pour créer des difficultés et occasionner des pertes propres à décourager un ennemi de passage. La nature des systèmes de défense équipant ces réseaux permet de les classer en deux catégories : les souterrains-refuges à défense passive et les souterrains-refuges à défense active. Dans les souterrains-refuges à défense passive, la protection reposait sur des obstacles constitués par des portes ou des goulots, voire des pièges, qui ne nécessitaient pas l’intervention directe des réfugiés. Dans les souterrains-refuges à défense active, les systèmes de défense offrent plus de complexité et comprennent notamment des trous de visée, meurtrières d'un genre particulier, qui, servis par les occupants du souterrain, permettaient d'anticiper et d'anéantir l'assaillant avant même qu'il ne s'attaque aux obstacles barrant sa progression vers le cœur du réseau.
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